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 Ne pas attendre 2007 pour virer Sarkozy et l'UMP - position

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polo2001




Nombre de messages : 32
Date d'inscription : 29/07/2007

Ne pas attendre 2007 pour virer Sarkozy et l'UMP - position Empty
MessageSujet: Ne pas attendre 2007 pour virer Sarkozy et l'UMP - position   Ne pas attendre 2007 pour virer Sarkozy et l'UMP - position Icon_minitimeVen 28 Mar - 19:15

Je vous transmets la position du CCI-T relative à la situation politique issue des élections municipales et cantonales
Bonne lecture
--------------------------------------------------
Après la défaite de Sarkozy et de l’UMP,
ne pas attendre 2012 pour les chasser.


CONTRE LES ATTAQUES DU GOUVERNEMENT
TOUS ENSEMBLE ! UNITE DES ORGANISATIONS OUVRIERES,
PARTIS ET SYNDICATS



UNE GIFLE POLITIQUE AU GOUVERNEMENT DE SARKOZY
Le vote aux municipales et aux cantonales a été un vote majoritaire contre Sarkozy, contre son parti, contre le gouvernement et leurs « réformes ».
Les ministres ont beau chanter en chœur qu’il ne s’agit que d’un « rééquilibrage », ils ne peuvent dissimuler que le gouvernement se retrouve en quelque sorte en porte-à-faux. Non seulement l’UMP a perdu la majorité de ses points d’appui dans les grandes villes et les départements, mais une partie de l’électorat qui avait voté Sarkozy aux présidentielles s’est abstenu, douché par des mesures politiques et sociales qui contredisent les promesses du candidat.
Les contre-coups au sein de l’UMP sont patents. L’angoisse et les dissensions se sont multipliées dès avant l’issue du vote, et sous l’arrogance ministérielle, les craquements sont perceptibles.

L’EFFONDREMENT DU MODEM
Le Modem a été balayé, les électeurs des partis bourgeois lui préférant l’UMP et les travailleurs et les jeunes votant contre lui et pour les listes du PS et du PCF quand ils en avaient l’occasion, comme à Pau ou à Saint-Etienne. Ainsi, l’opération consistant à faire du Modem une opposition bourgeoise « présentable » contre Sarkozy, gardant un pied avec l’UMP et l’autre avec le PS, voire parfois le PCF, a complètement capoté, et c’est également un échec pour l’opération de Ségolène Royal et de ceux qui rêvaient d’engager le PS dans une alliance au centre dans le but à peine voilé d’en faire un parti démocrate bourgeois.
Au bout du compte, ces résultats fragilisent Sarkozy et son gouvernement, au moment où la crise du capitalisme les pousse à forcer encore l’allure.

SOUS LA VICTOIRE DU PS, LA DEFIANCE
Le Parti socialiste sort considérablement renforcé dans son implantation électorale. Mais il n’a pas échappé non plus à une abstention également forte dans la classe ouvrière et la jeunesse, notamment dans les villes et banlieues ouvrières, dépassant parfois les 50 %.
Cette abstention exprime la défiance envers l’orientation du PS et du PCF, respectueux du système capitaliste et de la « légitimité » de Sarkozy, et qui refusent toujours d’engager le combat pour le chasser du pouvoir et constituer un gouvernement qui s’attaque au capitalisme. En application de cette orientation, les listes du PS et du PCF comportaient dans la plupart des cas nombre de représentants de partis de la bourgeoisie, dont dans plusieurs villes ceux du Modem, empêchant un choix clair contre les tenants du capitalisme.
De plus les plate-formes des listes du PS et du PCF n’offraient la plupart du temps aux travailleurs pris à la gorge que des promesses de bonne gestion municipale, sans un mot des questions brûlantes de salaire, de précarité, de chômage etc… dont les solutions dépendent non des municipalités, mais d’un combat ordonné et centralisé contre tout le système capitaliste et son gouvernement.
Par contre les scores importants obtenus par les listes de la LCR témoignent d’une radicalisation d’une fraction de la jeunesse et des salariés, aspirant précisément à un tel combat.

DESAVOUE, LE GOUVERNEMENT REPLIQUE EN AGGRAVANT SES ATTAQUES
Le PS et le PCF appellent Sarkozy et son gouvernement à « changer leur politique » au vu de leur rejet dans les urnes, tout en précisant qu’ils doivent encore rester au pouvoir jusqu’en 2012. Leur réponse, en invoquant la crise économique mondiale, c’est au contraire « une accélération et un approfondissement des réformes » (Fillon, le 25 mars) pour « moderniser notre économie » (Sarkozy, le 18 mars).
Telle est bien en effet la mission qui leur est dévolue : défendre bec et ongles le capitalisme français rongé par la concurrence internationale, par un déficit budgétaire incompressible et menacé par la crise mondiale.
Et cette mission comporte impérativement d’en faire payer les frais toujours plus durement aux travailleurs et à la jeunesse.
C’est pourquoi au premier rang des attaques du gouvernement contre les salariés figurent des réductions drastiques de dépenses publiques et la suppression de 160 000 postes de fonctionnaires d’ici à 2012, dont la moitié pour la seule Education nationale ! C’est pourquoi il s’oppose farouchement, avec le patronat, à toute augmentation des salaires face à celle des prix. C’est pourquoi il s’en prend à nouveau aux retraites, etc…

MAIS IL NE PEUT REUSSIR QU’EN COMPTANT
SUR LA BIENVEILLANCE DES DIRECTIONS SYNDICALES
Dans la Fonction publique comme ailleurs, le gouvernement se heurte à l’opposition des salariés. Dans l’enseignement, le feu couve contre les suppressions de postes, et la mobilisation grandit chez les lycéens. En écho au vote des municipales, les revendications salariales se multiplient et cherchent le chemin d’une centralisation du combat.
Aux prises avec cette opposition, le gouvernement mise sur l’association des dirigeants syndicaux dans les concertations. Qu’au final, les uns ou les autres signent ou ne signent pas les accords n’a plus qu’une importance secondaire, pourvu qu’ils en acceptent le cadre.
Ainsi, un projet de loi portant sur la mobilité des fonctionnaires, préparé par une « intense concertation » avec les dirigeants syndicaux, prévoit, pour faciliter la destruction des services, la possibilité de « réorienter » les fonctionnaires dans le privé et de licencier celui qui refuserait.
Et le 27 mars ont débuté les rencontres préparant la loi des 41 annuités pour une retraite à taux plein. En même temps, les dirigeants syndicaux ont programmé une série de journées d’action disloquées, appelant aux luttes des uns, puis des autres, sans aucune perspective de centralisation.
Il est vital, pour les travailleurs, d’imposer aux dirigeants syndicaux la rupture du « dialogue social » et la centralisation des combats contre le gouvernement.

POUR UNE SOLUTION OUVRIERE A LA CRISE
POUR UN GOUVERNEMENT DES ORGANISATIONS OUVRIERES
Pour les salariés comme pour la plus grande partie de la population, la crise du capitalisme signifie déjà la régression sur toute la ligne, en salaire, en conditions de travail, en protection sociale, en capacité à se loger etc… Et cette crise n’en est qu’à ses débuts. Sarkozy et son gouvernement restent en place, ils feront tout ce qu’il est possible de faire pour préserver les intérêts des actionnaires et des banquiers, des grands groupes industriels, en reportant sur la population tout le poids de la faillite de leur système, en détruisant l’Ecole comme la Santé publique, en plongeant les salariés dans la misère et la précarité maximale.
Après leur succès aux dernières élections, quelle est pour cela la responsabilité du PS, du PCF, de la LCR ? Quelle action, quelle politique, la défense des travailleurs appelle﷓t﷓elle de leur part ? Est-ce de leur dire qu’ils doivent encore souffrir pendant 4 ans ? Ou bien décider d’en finir le plus vite possible avec ce gouvernement, de le chasser sans attendre 2012 et d’instituer à sa place un gouvernement au service exclusif des travailleurs ?

Car pour sauver la population travailleuse, les retraités, les chômeurs et la jeunesse de l’appauvrissement général, de la crise entraînant licenciement sur licenciement, voilà ce qu’il faudrait mettre en œuvre : l’augmentation immédiate des salaires, des retraites et l’indexation automatique sur le coût de la vie, pas une année de plus de cotisation pour les retraites, retour aux 37,5 annuités pour tous, le blocage des loyers, le contrôle des prix, l’arrêt immédiat et l’interdiction des licenciements, des restructurations et des délocalisations, le CDI comme seul contrat de travail, la restitution des milliards d’euros dus par les entreprises à la Sécurité sociale, l’abrogation des franchises médicales, le rétablissement de tous les postes de fonctionnaires supprimés, la régularisation des sans-papiers, l’abrogation de toutes les attaques contre l’école, les salariés, la jeunesse, prises par ce gouvernement et les précédents…

Aucune de ces revendications élémentaires n’est compatible avec le maintien de Sarkozy au pouvoir, avec un gouvernement au service de la bourgeoisie. Seul un combat coordonné de toute la classe ouvrière et de la jeunesse pour renverser Sarkozy, pour un gouvernement qui s’attaque résolument au capitalisme, constitué par les organisations ouvrières contrôlées par les travailleurs, peut les réaliser. Voilà ce que doit être la perspective des combats qui s’annoncent.

28 mars 2008
Comité Communiste Internationaliste - Trotskyste (CCI-T)
http://www.cci-t.org/
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polo2001




Nombre de messages : 32
Date d'inscription : 29/07/2007

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MessageSujet: Re: Ne pas attendre 2007 pour virer Sarkozy et l'UMP - position   Ne pas attendre 2007 pour virer Sarkozy et l'UMP - position Icon_minitimeSam 29 Mar - 11:46

BIEN entendu....ne pas attendre 2012 et non pas 2007..ah la peur de vieillir Embarassed
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Ne pas attendre 2007 pour virer Sarkozy et l'UMP - position
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