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 Le PCF a de l'avenir!

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Nombre de messages : 51
Date d'inscription : 07/08/2007

Le PCF a de l'avenir! Empty
MessageSujet: Le PCF a de l'avenir!   Le PCF a de l'avenir! Icon_minitimeMar 7 Aoû - 19:51

Contribution de la cellule Courtade (Section PCF Vitry)

Le PCF a un avenir !

Vive le PCF !
Militants communistes du quartier du Fort à Vitry-sur-Seine, notre activité avec, bien sûr, des hauts et des bas, ne s’est jamais estompée. Nous avons avec détermination et honnêteté toujours participé à la vie du Parti, ancrée sur un rapport aux habitants.

Nous avons participé à la préparation de nos congrès, participé aux multiples votes, nous nous sommes toujours inscrits dans la vie de notre Section.

Nous l’avons fait sans retenue, dans une attitude responsable éloignée de tous clans ou autres réseaux, tendances…, qui nous sont insupportables et que nous condamnons car diviseurs et sans issue.

Nous regrettons ces pratiques. Elles existent selon nous en raison des insuffisances majeures de nos précédents congrès. Insuffisances qui rendent nos directions inopérantes, enfermées dans des débats internes pour ménager les uns et les autres davantage préoccupés d’enjeux de pouvoir que des enjeux politiques de notre temps, de la responsabilité et du rôle du Parti.

La diversité des opinions, les sensibilités, la démocratie auxquelles on se réfère tant, ont perdu de leur sens, de leur authenticité, amputé la confrontation des idées et favorisé des lignes floues sans identité communiste.

Nous craignons que La Direction du Parti ait entrepris un processus d’effacement de l’identité communiste.

L’existence du Parti communiste est une nécessité historique. Son histoire n’est pas terminée.

Nous refusons de considérer que le capitalisme est la fin de l'Histoire. Nous considérons que la lutte de classes est toujours d'actualité, que les salariés ne sont pas condamnés à être exploités indéfiniment pour l'enrichissement du Capital. La libération de l'Homme de son exploitation est toujours d'actualité. Nous n'acceptons pas non plus qu’une partie de l’humanité soit condamnée au sous-développement, à la misère.

L’élection présidentielle et les élections législatives ont donné clairement la victoire aux forces de droite. Ces élections montrent aussi l’énorme affaiblissement du courant révolutionnaire, même si notre Parti amortit un peu sa chute à l’occasion des législatives.

La disparition du sigle PCF pour la campagne présidentielle ainsi que la mise en congé de MG Buffet de sa responsabilité de secrétaire nationale a semé le trouble parmi l’électorat. Ce trouble a été renforcé par le soutien explicite largement relayé par le quotidien « l’Humanité », de responsables et d’élus à la candidature de José Bové. Le renforcement électoral du Parti ne serait-il plus un objectif ? Les résultats des présidentielles ont montré que la campagne sous l’appellation « gauche populaire anti-libérale » n’a rencontré aucun écho. La campagne électorale des législative a été menée sans orientation nationale. Le journal l’Humanité s’est distingué en faisant campagne pour l’élection non pas de députés communistes mais de députés « de gauche ». Or, les résultats des législatives sont sans appel. Quand le Parti est allé à la bataille en affirmant son identité, il a amélioré le résultat de MG Buffet, quand il s’est présenté en effaçant son identité sous prétexte de rassemblement, il a été laminé.

La stratégie de la Direction est uniquement déterminée par des considérations électorales à courte vue. Si en 1920, ces considérations avaient prévalu, le PCF n’aurait jamais vu le jour.

Si nous estimons que l’existence du Parti a toujours un sens, l’analyse de son déclin est indispensable. Elle l’est d’autant plus qu’elle conditionne l’élaboration d’une stratégie de reconquête.

Mais les Directions semblent vouloir systématiquement éviter d’analyser les raisons de ce déclin, tout comme celles de l’effondrement du socialisme . A quelle fin ? Et quel objectif pour le congrès extraordinaire de fin décembre ? Une étape, nous dit-on, vers le congrès ordinaire de 2008!

Ce congrès serait préparé par un questionnaire adressé aux communistes comme aux non communistes, questionnaire qui serait analysé par des experts! Aucun texte d'analyse comme d'orientation ne serait présenté aux communistes!

Certes, un congrès n’a aucun sens s’il est préparé en vase clos mais cette approche du congrès extraordinaire laisse pour le moins interrogatif. Conclu par une synthèse, la stratégie des collectifs anti-libéraux n’a pas été édifiante. Il ne faudrait pas sans le dire préparer la transformation du Parti communiste en un parti social-démocrate supplémentaire ! Fragiliser l’appareil militant du Parti, propulser des hommes et des femmes issus de mouvements divers étrangers à l'histoire et à la culture du Parti ne peuvent qu’alimenter cette possible dérive

Nous considérons que le Parti communiste n’est pas condamné à se fondre dans le PS ou à devenir un groupuscule réduit à la production de slogans anticapitalistes. La reconstruction du Parti implique de retisser les liens avec le monde du travail, dans sa réalité du début de ce siècle. Le lien avec le salariat est l’essence même du Parti communiste, ceux qui luttent ont besoin de la force d’organisation et de proposition qu’est le PCF, que forment les communistes fidèles à la raison d’être de leur Parti.

Les communistes doivent se réapproprier leur Parti, pour élire une Direction qui mette en œuvre une stratégie reposant sur les luttes, en rupture avec celle menée jusqu’à maintenant, fondée sur la recherche d’accords de sommets sans contenu.

Il nous semble indispensable d’affiner des axes d’une stratégie qui permette au Parti de retisser les indispensables liens avec le salariat et, par-delà, avec l’ensemble de la Nation.

Nous pensons que l’exigence absolue est de passer d’une conception de la lutte centrée sur la classe ouvrière à une conception centrée sur le salariat. Aucune catégorie de salariés ne peut se prévaloir d’une quelconque prééminence dans la lutte contre la gestion capitaliste de la société. La classe ouvrière n’est pas révolutionnaire par essence, les salariés des services, les fonctionnaires, les cadres, les ingénieurs ne sont pas réformistes par nature. Il faut passer d’une stratégie fondée sur le rapport capital/classe ouvrière à une stratégie fondée sur le rapport capital/salariat. Cette stratégie novatrice a été ébauchée lors du 25e congrès en 1985. Elle proposait de rassembler par les luttes les salariés, les citoyens sur des solutions anticapitalistes. La convergence de ces luttes déterminait le contenu des alliances. L’alliance n’était plus un but en soi, mais un moyen. Cette conception du mouvement de lutte fut abandonnée car elle était contradictoire avec l’Union de la gauche. Cette stratégie qui est toujours d’actualité mettait en avant la nécessité d’imposer dans les luttes de nouveaux critères de gestion. Or, l’ouvriérisme renvoie la solution de la gestion à la prise du pouvoir central. Dans un pays capitaliste développé, les pouvoirs du capital sont trop disséminés et enracinés dans les entreprises et les institutions fondées corrélativement sur le suffrage universel qui sont génératrices d’illusions et intégratrices, pour être attaqués par le haut. Ce qui implique la conquête par les travailleurs du terrain de la gestion dont ils sont maintenus à l’écart. Seule la lutte des salariés peut faire sauter les verrous et est susceptible de modifier les décisions. La sortie de la crise appelle des mesures qui feront reculer les positions, les privilèges les modes de pensée et d’action capitalistes dans la gestion de l’Etat des entreprises et de l’ensemble de la vie sociale. Ce qui signifie que le cadre de la lutte est national. Mais la réflexion doit articuler l’analyse, centrée sur la nation, sur les autres dimensions du monde. Nous ne sommes plus à l’époque de l’internationalisme politique, le mouvement révolutionnaire doit s’appuyer sur la réalité des relations Nation-Europe et Nation-monde.
Le monde du travail, les victimes de l’exploitation capitaliste, le pays tout entier ont plus que jamais besoin d’un Parti Communiste qui forge son action et ses propositions dans la lutte des classes. Ils n’ont pas besoin d’une nouvelle mouvance social-démocrate.

Cellules Courtade, Lanvin, Oradour.
Section de Vitry sur Seine
Fédération du Val de Marne

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