NOUVELOBS.COM | 11.12.2007 | 11:56
Le PS, le PCF, les Verts, le MRC et le PRG devaient se retrouver ce matin rue Solferino pour la seconde fois. L'ordre du jour n'a pas été communiqué.
Les anciens membres de la gauche plurielle, le PS, le PCF, les Verts, le MRC et le PRG, réunissent mardi 11 décembre, le "groupe de liaison" mis en place suite à la victoire de la droite.
Alors que la première réunion, le 13 novembre, des leaders de la gauche- PS, PCF, Verts, MRC, PRG- s'était déroulée dans un café-restaurant équitable du XIème arrondissement, la deuxième devait avoir lieu, classiquement, au siège du PS, rue de Solférino (10H30).
"Construire ensemble"
Sous l'impulsion du patron du PS, François Hollande, les dirigeants de la gauche ont créé un "groupe d'échange et de liaison", et convenu de se retrouver tous les mois pour "construire ensemble", malgré la persistance de divisions notamment sur le nouveau traité européen.
Sont attendus à cette rencontre -dont l'ordre du jour n'est pas communiqué-, François Hollande, le numéro un communiste Marie-George Buffet, le président du PRG Jean-Michel Baylet, la secrétaire nationale des Verts Cécile Duflot, et le premier secrétaire du MRC Georges Sarre. Après avoir boudé la première réunion, en raison des désaccords sur les municipales, le maire du XIe arrondissement sera cette fois présent. "Il a été toujours favorable à la dynamique de rassemblement à gauche", indique-t-on dans son entourage.
Favorable à un rapprochement avec le PS, Marie-George Buffet a souhaité dimanche, lors de l'Assemblée extraordinaire du PCF, que le groupe de liaison "débouche" sur des initiatives communes, notamment sur "une campagne sur le pouvoir d'achat".
"Une détermination unitaire"
En conflit avec le PS sur les municipales notamment en Seine-Saint-Denis, Marie-George Buffet souhaite également que "le comité de liaison puisse acter une détermination unitaire pour les prochaines échéances électorales".
Cécile Duflot, elle, veut "discuter de l'Europe, des 35 heures et du Grenelle de l'environnement". "L'objectif des Verts n'est pas de publier un texte commun, mais de travailler sur le fond, sur la croissance et le pouvoir d'achat et de savoir quel projet on va présenter aux Français", a-t-elle dit à l'AFP.
"Aujourd'hui, personne n'a la solution. Il n'y a pas de sauveur suprême. Le PC est dans le bordel, la gauche antilibérale dans les choux, les Verts dans la difficulté, le PS patauge... Je pense qu'il y a un vrai déficit de projet commun", a-t-elle conclu.