Environ 200 arrestations après les manifestations anti-guerre aux
Etats-Unis
– La police étasunienne a arrêté environ 200 manifestants anti-guerre durant une manifestation face au Congrès samedi dernier.
Des gardes de sécurité du Capitole ont utilisé des bombes lacrymogènes contre les militants civils, après que des dizaines d’entre eux se soient allongés sur le sol pour symboliser les milliers de soldats morts dans la guerre en Irak, a confirmé le quotidien Seattle Times.
Des agents de l’ordre ont même arrêté 10 des principaux organisateurs de la manifestation, dont la plupart sont d’anciens membres de l’armée liés à la coalition non gouvernementale ANSWER.
Source : Gramma.
Lors d’une intense journée de désobéissance civile les manifestants se sont aussi rassemblés sur l’avenue Pennsylvanie, devant la Maison-Blanche, et ont annoncé que les manifestations allaient durer toute la semaine.
Les organisateurs de la manifestation contre l’invasion de l’Irak ont indiqué qu’au total quelque 100 000 personnes s’étaient rassemblées dans les divers districts de la capitale nord-américaine.
La semaine dernière le général David Petraeus, chef de l’armée en Irak, Ryan Crocker, ambassadeur de Washington à Bagdad, et le président George W. Bush ont seulement défendu une simple réduction des troupes détachées dans la nation arabe.
Les manifestations anti-guerre ont constitué le début d’une semaine de manifestations sous le slogan : « Jetez Bush, pas des bombes », ont expliqué des porte-parole d’ANSWER (Act now to stop war and end racism, Agissez maintenant pour arrêter la guerre et le racisme).
La leader pacifiste Cindy Sheehan, qui a perdu son fils en Irak, a fait partie des principaux orateurs, et elle a exhorté les manifestants à continuer de protester tant que le Congrès et l’exécutif n’auront pas décidé de stopper la guerre.
Actuellement le Pentagone a environ 165 000 soldats dans le pays du Golfe persique, mais près de 4 000 soldats étasuniens ont été tués depuis le début de l’occupation militaire en mars 2003.